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Margarethe
Held 1894-1965
Née en Allemagne, Margarethe Held a commencé son œuvre en 1950, lorsqu’il lui fut dicté d’entrer en relation avec l’au-delà et de consulter les peuples du monde.
Sur une courte période de quatre mois, elle a conçu quatre cents feuillets de dessins, tous soulignés d’une brève inscription. La majorité sont des
figures traitées isolément, quelquefois par deux, pas davantage ; plus rarement encore ce peut être une simple fleur, hiératique sur sa tige.
Dieux, Démons, Anges, Gnomes, Génies, Elfes ou hermaphrodites, originaires des pays les plus divers, exercent leur influence faste ou néfaste sur le
monde. Cela va jusqu’à quelques portraits en négatif, comme venus du néant, qui sont là pour souligner leur pouvoir funeste.
Les visages, le plus souvent de profil, diffèrent selon qu'ils sont féminins ou masculins par la taille des cheveux : courts pour les hommes, qui portent parfois la barbe, longs pour les femmes et quelquefois en mouvement.
Mais ce peut être aussi une ou plusieurs cornes, ou encore des crêtes, qui poussent tantôt à la naissance du front, tantôt encore ceignent la tête entière.
D'autres fois, une bande de cheveux en accentue l'extravagance, tandis que le visage conserve le même profil volontaire, l'oreille grande ouverte, le regard noir (parfois aussi aveugle), concentré sur lui-même.
Margarethe Held utilise rarement d’autres formats que celui de 40 x
30 cm et travaille au pastel noir ou de couleur.
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